J'ai testé pour vous : les prises de conscience essentielles où la nécessité d'une bonne coupe


Ces derniers mois j'avais bêtement dérapé. Vous savez ce que c'est, on mange des couches à chaque repas, on dort la tête dans de la purée de carotte et on oublie l’héroïne glamour qui jadis fut en nous...
Puis un matin, quand toute cette aventure commence à se tasser un peu, on croise, fortuitement, un miroir.
Ah merde.
Ça pique un peu quand même.
J'avais dû confondre le rayon cosmétiques du monop avec celui du PQ...
Saisissant mon courage à douze mains, je décide donc que tout cela a assez duré et je m'avoue sans rougir, qu'à part Courtney Love, on ne porte plus de racines noires de dix centimètres (et mes années groupe de rock sont loin, ne nous mentons pas), et que des cheveux jaunes comme ça, à part Lisa Simpson, personne n'ose...

Constat violent mais salvateur.

Il faut reprendre en main la pouffe qui est en moi. Et quoi de plus important qu'une bonne pouffe ? Euh coupe ? Rien du tout.
La coupe fait tout. Après, le maquillage, les fringues, c'est du bonus. Et surtout on a vachement plus envie de faire attention au reste, une fois que la coupe est canon.
Le temps du cheveu raplapla et terne est révolu. A la première raie au milieu et cheveu gras, attention je tranche !

Pour mettre mon plan à exécution, j'ai donc testé pour vous le salon du sauvetage de la blondasse qui s'est laissée aller : LES BLONDES
Niché dans la première partie de la rue Lecourbe, ce spécialiste affiché de la blonditude m'a reçu pour 3 heures (3 heures!!) de reprise en main capillaire.
Il faut prévoir son créneau mais c'est pour la bonne cause.
Je n'ai écouté que mon courage et je me suis improvisée cobaye.

Le résultat est bluffant.
On a d'abord bien ri de mon état, puis il y a eu de l'action.
3 étapes couleurs nécessaires, entre bi-méchages et vernis pour couronner le tout, sont effectuées pour me rendre mon blond naturel et lumineux.
Puis la coupe, le ciseau rapide et concis, le raccourcissement parcimonieux (j'ai apprécié), là-bas ce n'est pas la course à qui coupera le plus de centimètres. Et enfin l'ambiance du salon et le petit café sympathique.

De l'audace, j'ai demandé une remise en état de ma frange et j'en ai eu une toute neuve, à la fois très rétro, épaisse et très légère, très souple.
Dorothée n'est pas passée par moi.

Moralité, je me suis reconnue dans la glace, j'avais retrouvé ma « vraie ptite tête » et ça fait un bien fou !

Un bémol alors ? Bah oui forcément le budget coiffeur, pour celles qui ont déjà expérimenté le coiffage parisien, on sait que c'est un sacré investissement. Pour la totale, méchages en tout genre, soins, coupe, il faut compter environ 150 euros. C'est donc un truc à se faire offrir, ou à s'offrir parce qu'on a décidé qu'en 2012 on prendrait du temps (et de l'argent), pour nous.
Cependant, c'est le budget à prévoir quand on part de très loin et la nana de chez LES BLONDES (qui est brune d'ailleurs...) est honnête puisqu'elle ne cherche pas à vous refourguer le package à chaque fois. Elle conseille d'espacer au max les venues pour protéger le cheveu et sa couleur, encourage les petits coup de frais intermédiaires sans reprise totale de la chevelure, elle ne pousse pas à la consommation.
Et une bonne coupe, on est censé la garder plus longtemps, puisqu'elle vieillit bien, comme une bonne couleur.
C'est un investissement donc.
Verdict ultra positif. 





Bilan : on court chez le coiffeur dès qu'on peut. On préfère investir là-dedans que dans des fringues ou une paire de bottes cet hiver (de toute façon il neige et on porte que des moon-boots, et tout le monde a l'air mal sapé en doudoune).


Commentaires

  1. Sympa :)
    Effectivement, ça fait vraiment du bien de prendre soin de soi ;) Fais-toi sponsoriser la prochaine fois !!

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