Putain merde je pourrais déraper....Mustela ou Guerlain il faut choisir

Un petit billet en réponse au commentaire fort judicieux sur mon dernier billet d'hier.

Ce n'est pas grave de kiffer un goûter d'anniversaire de mouflet si tu n'abandonnes pas l'amour et la joie que t'as donné Guerlain. En gros. J'ai lu ça et je me suis dit : éééééh merde. Il faut réagir car le syndrome du « je ne serai jamais comme ma mère » est en train de perdre du terrain dans mon inconscient. Et chaque jour dangereusement, je me retrouve en train de réagir comme ma mère l'aurait fait, à savoir préférer foutre son fric pour ses mouflets. Pas pour l'essentiel (ça c'est normal, voyons, bande de mères indignes, un vernis ne peut décemment pas passer avant les petits pots) mais pour le futile, préférer acheter un jouet ou une connerie pour mouflet plutôt que pour soi. 

Se faire toujours passer « au second plan ». 

Dernier exemple criant en date : ce samedi après-midi je balade gaiement avec deux amies et de magasins en magasins, sous leurs regards consternés, j'ai zappé une paire de ballerines mordorées superbes, une veste rose fuchsia (pas bien grave me direz-vous si elle était vraiment rose) et je ne sais quelle merveille de pouffitude pour finalement rentrer avec un tee-shirt pirate, une chemise et un pull rayé taille 18 mois. J'ai trouvé les 30mn d'attente à la caisse chez H§M inacceptables pour moi et j'ai supporté sans broncher les 40 chez Zara Kids. 

Merde.

Mon cas est grave. Je ne culpabilise pas quand j'achète pour lui, pour moi oui.

C'était donc ça ma p'tite maman ?