Laissez-moi routiner peinard


Le premier des mensonges qui hante les jeunes femmes c'est la quête absolue du « bonheur ». 

Je crois que j'ai commencé à aller mieux quand j'ai arrêté de courir après le bonheur, comme derrière un diplôme, un sésame pour la joie. Être bien ce n'est pas un but c'est un chemin.
Voilà que je gouroutise maintenant. Ca s'arrange pas. 

Alors combien de malheureuses en quête du bonheur absolu à la sauce série B ? 

Si j'en crois la télévision, le bonheur c'est un couple qui vit dans un non quotidien bercé de déchirements passionnels et de cœur palpitant à tout va. 
Ah ouais quand même. 
Comme ça, ça à l'air haletant et foutrement romanesque. Tient, là, un instant ça m'a envoyé du rêve. Moi pas farouche du psychodrame amoureux, me sentant une âme d'actrice de tragédie grecque, je me suis dit : « ça c'est pour moi ! Je veux vivre moi ! ».
Plutôt mourir que la routine quoi. 
Les vrais gens c'est ça qu'ils vivent, les autres ne sont que les ombres d'eux-mêmes et tatati et tatata, tout le package romantico-hystérique façon téléfilm du dimanche après-midi. 

Mais voilà, après essais non concluant, une constatation majeure : c'est fatiguant.

Et alors vraiment, mais vraiment pas un rêve pour jeune fille en quête de joie et paix intérieure.
Quelques grands gagnants à ce petit jeu, les galeries lafayettes, zara et H§M, les laboratoires fabriquant d'anti-dépresseurs et quelques pervers narcissiques en goguette. 


Parce qu'à la loterie de l'amour, on ne peut pas vraiment se plaindre de sortir toujours perdante quand on veut absolument jouer le numéro de l'hystérie collective.

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